L’orthodontie et ses mythes
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12.2.2024

Tous les dentistes se ressemblent

Quelle est la différence entre un orthodontiste et un dentiste ?

L’orthodontiste est un dentiste qui, à la fin de ses études, s’est spécialisé en orthodontie. Cette spécialisation implique une formation complémentaire de 2 à 4 ans. Les orthodontistes étudient donc en moyenne trois ans de plus à l’université. L’orthodontie est l’étude du mouvement des dents et de la reconstruction de beaux sourires.

Attention : tous les dentistes qui se présentent comme orthodontistes ne le sont pas forcément. Certains d’entre eux ont seulement pris quelques semaines de cours d’orthodontie et n’ont qu’une compréhension très basique de la manière dont bougent les dents.

Ainsi, il y a bien évidemment une très grande différence entre la formation d’un dentiste qui a fréquenté une école spécialisée en orthodontie et celle d’un dentiste qui n’a étudié le sujet que superficiellement. Avec un orthodontiste qui a suivi des études spécifiques, vous pouvez être serein, car ses connaissances sont complètes et solides.

Quels sont les critères pour choisir un bon orthodontiste ?

1. L’apprentissage continu

Certains orthodontistes suivent des formations continues afin d’être toujours à la pointe dans leur métier. D’autres sont en revanche nettement moins actifs dans ce domaine, jugeant ne pas avoir besoin de se tenir à jour. Cependant, la science avance vite et il est donc nécessaire de ne pas perdre de vue les dernières innovations en date afin de proposer le traitement le plus optimal possible. C’est pourquoi vous pouvez faire confiance à votre orthodontiste si ce dernier ne cesse jamais d’apprendre.

2. Les conférences

Un orthodontiste qui donne des conférences accorde une réelle importance à l’actualisation de ses connaissances professionnelles ainsi qu’à la transmission de celles-ci. En effet, être conférencier demande non seulement de maîtriser les dernières innovations en date, mais aussi d’être véritablement passionné par sa discipline et de vouloir participer à son développement. Cet aspect peut vous aider à faire votre choix entre plusieurs orthodontistes en distinguant leur degré d’investissement dans le domaine.

3. La recherche scientifique

Un orthodontiste qui fait de la recherche vérifie ses informations par lui-même, les approfondit et se trouve ainsi à la pointe des connaissances orthodontiques. De surcroît, ses travaux participent aux derniers développements dans son domaine. Fort de ces connaissances accrues, le chercheur en orthodontie va pouvoir optimiser les traitements de ses patients tout en facilitant la tâche de ses collègues.

4. Faire d’une marque ou d’une technique le cœur de son métier

Il faut se méfier des orthodontistes qui se cachent derrière une technique ou une marque : « je n’utilise qu’Invisalign », « je n’utilise que les brackets Damon » etc.

Récemment, un nouveau phénomène a ainsi fait son apparition : les « fast braces ». Ceux qui les utilisent prétendent pouvoir régler des problèmes orthodontiques complexes en moins de trois mois, ce qui bien sûr est impossible. Relevons encore une nouvelle tendance venue des États-Unis : le do it yourself orthodontics. Encore plus dangereuse pour la santé, cette mode prétend que chacun peut réaliser sa propre orthodontie à la maison. En réalité, une telle démarche est à prohiber absolument car elle fait encourir des risques très importants à ses pratiquants.

Certains affirment également qu’il n’existe pas de meilleure marque ou de meilleur appareil pour corriger les dents. En vérité, l’orthodontiste devrait être impartial et capable d’utiliser toutes les techniques, même s’il a des préférences. D’autre part, il est important qu’il n’associe pas les résultats obtenus à un appareil ou à une marque spécifique. La plupart du temps, les orthodontistes qui se dissimulent derrière une marque ne sont pas de vrais spécialistes et n’ont qu’une formation limitée.

5. L’utilisation de technologies de pointe

L’utilisation des lasers :

les lasers permettent d’inciser et de cicatriser simultanément, tout en évitant les saignements.

L’utilisation d’appareils personnalisés :

le résultat final recherché pour un individu précis constitue un projet personnalisé. La personnalisation est donc indispensable pour les gouttières transparentes (comme Invisalign) ainsi que pour certaines bagues métalliques (comme Insignia).

L’utilisation des empreintes numériques :

Les empreintes numériques sont révolutionnaires car elles suppriment les désagréments liés à la prise d’empreintes physiques. Elles sont beaucoup plus précises que les empreintes physiques classiques et permettent la réalisation d’appareils plus adaptés à la forme des dents.

Comment savoir si un orthodontiste est compétent ?

1. Site internet et CV

Un orthodontiste doit veiller à disposer d’un bon site internet où il pourra détailler son parcours professionnel, sa formation et mettre en valeur ses compétences. Si les informations disponibles sur son site ne vous suffisent pas, pourquoi ne pas demander son CV ? Ce n’est pas une démarche courante, mais rien ne l’interdit. Où est le mal à interroger quelqu’un sur sa formation ? Nous n’avons rien à cacher. C’est donc une demande légitime de la part d’un patient; il s’agit simplement de présenter son parcours professionnel et les enseignements reçus.

2. Associations locales de dentistes – SSO, SSODF

Vous pouvez aussi vous renseigner auprès des associations locales de dentistes et d’orthodontistes. En Suisse, le site FSO.ch permet d’obtenir des informations sur les praticiens. L’objectif est d’inciter chacun de ses affiliés à l’excellence. Il s’agit en somme de protéger la profession de dentiste en lui assurant une certaine réputation et en évitant que de mauvais praticiens ne la ternissent. On peut également se référer à des sites locaux, tels que SVMD, qui appartient au canton de Vaud, afin d’obtenir des renseignements précis sur les dentistes.

Enfin, l’association suisse des orthodontistes SSODF est très active et donne elle aussi une liste de tous les spécialistes en orthodontie officiellement reconnus.

ATTENTION :
À L’UNIVERSITÉ, LES ÉTUDIANTS DENTISTES BÉNÉFICIENT D’UNE FORMATION GÉNÉRALE EN ORTHODONTIE QUI PEUT ÊTRE QUALIFIÉE DE « BASIQUE ». NÉANMOINS, CERTAINS S’EN CONTENTENT POUR SE PRÉTENDRE ORTHODONTISTES.

Lorsqu’il est question de traitements spécifiques, il est normal de s’en remettre aux spécialistes. Dans le cas des soins dentaires, l’orthodontiste est l’un de ces spécialistes. Bien entendu, celui-ci peut soigner des caries, mettre des prothèses ou réaliser des soins au même titre que n’importe quel dentiste. Cependant, puisqu’il a investi son énergie et son temps à la poursuite de l’excellence dans un domaine bien précis, quel intérêt pour lui d’exercer l’activité plus générale de dentiste ?

Qui voudrait en effet consulter un spécialiste qui ne pratique pas sa spécialité ?

En guise de réponse, prenons un exemple : votre voiture présente des dysfonctionnements. Pour la réparer, vous vous rendrez chez un concessionnaire de la marque correspondante plutôt que chez un garagiste lambda.

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